Les quarts de finale de l’Italy Major : Gladiateurs modernes et performances écrasantes

La journée des quarts de finale de cet Italy Major nous a réservé peu de surprises, du moins dans le tableau masculin. Nous connaissons désormais les quatre paires qui lutteront pour décrocher le titre à Rome, l’une des épreuves les plus importantes de la saison.

Coello et Tapia en mode gladiateurs

Sur le court, le match le plus attrayant de la journée était celui qui opposait les numéros un à Yanguas et Garrido. Agustín Tapia et Arturo Coello ont opté pour une approche combative, troquant leur raquette pour un gladius, épée emblématique des gladiateurs romains.

Quand Tapia entre dans cet état de « flow », jouant de manière posée et aisée, il donne l’impression de pouvoir faire ce qu’il veut de ses adversaires. Mike Yanguas et Javi Garrido ont réalisé l’une de leurs meilleures performances en tant que paire, comme en témoigne la parité du score, mais dans ces rares moments décisifs, ils n’ont pas trouvé la chance. Le match s’est soldé par un 7-5/6-4 en faveur des numéros un.

Juste en-dessous en termes d’attente, le match entre Paquito Navarro/Lebrón et Álex Ruiz/Momo González. Un duel 100% andalou qui est tombé dans l’escarcelle du Sévillan et du Puerto de Santa María. Un score de 7-5/6-3 dans un match que les hommes d’Ovide ont dominé de bout en bout, et où Lebrón a montré un niveau superlatif digne de ses plus belles années.

Les deux autres quarts de finale ont été les plus déséquilibrés si l’on se fie aux classements. Les Superpibes n’ont rencontré aucune difficulté face à Campa et Leal, concluant leur match par un net 6-2/6-3. De même, Chingalan a survolé son match contre Eduardo Alonso et Álex Arroyo, s’imposant 6-3/6-1. C’est dommage que les garçons de Manu Martín se séparent, car avec le niveau qu’il affiche, Edu Alonso n’a rien à envier à aucun top drive.

Les favorites écrasent la compétition

Si le classement s’est imposé dans le tableau masculin, il a littéralement dominé chez les femmes. Cette journée pourrait bien être l’une des plus déséquilibrées de mémoire récente. À l’exception de la défaite de Delfi Brea avec sa partenaire circonstancielle par un 6-1/6-2 contre Castelló – Jensen, tous les autres matchs ont été une simple formalité.

Paula Josemaría et Ari Sánchez n’ont même pas atteint l’heure de jeu, s’imposant 6-2/6-1. Gemma Triay et Claudia Jensen ont, elles aussi, marché sur leurs adversaires avec un score de 6-0/6-1. Et dans un autre match où elles ont infligé un « rosco », Lucía Sainz et Marta Llaguno l’ont emporté 6-0/6-4; seul le second set a montré un peu plus de résistance.

Les demi-finales de demain, une autre affaire

Les demi-finales débuteront à 15h00 en Espagne (10h00 en Argentine) et opposeront les quatre meilleures paires du monde dans le tableau masculin.

Les affrontements prévus sont prometteurs et l’excitation est palpable parmi les fans et les experts du padel. Chaque paire présente des atouts uniques qui pourraient faire basculer la balance dans un sens ou dans l’autre.

  • Match 1 : Coello/Tapia s’affronteront à nouveau, cette fois-ci contre les redoutables Superpibes. La force de frappe de ces deux équipes laisse présager un match rempli de coups spectaculaires et de stratégies complexes.
  • Match 2 : Navarro/Lebrón contre Chingalan. Avec un jeu dominé par la technique et l’agressivité, ce match s’annonce comme un véritable test de endurance mentale et physique pour les joueurs.

Côté féminin, les demi-finales verront s’affronter des joueuses en grande forme, prêtes à tout donner sur le court.

  • Match 1 : Josemaría/Sánchez contre Triay/Jensen. Les maîtres tactiques face aux puissantes frappes, ce qui promet une rencontre haute en intensité.
  • Match 2 : Sainz/Llaguno contre Castelló/Jensen. Avec une dynamique de jeu redoutable et une détermination sans faille, ces paires promettent un spectacle de qualité.

Les demi-finales de cet Italy Major s’annoncent donc passionnantes, avec des joueurs et joueuses prêts à en découdre pour atteindre la finale. Les amateurs de padel peuvent s’attendre à des matchs intenses, où chaque coup pourrait faire la différence.